5 éléments à savoir sur la Zone de libre-échange continentale africaine par les Africains
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est un accord historique entre les États membres de l’Union africaine qui a le potentiel de transformer le continent africain. La ZLECAf vise à promouvoir l’intégration commerciale et économique sur le continent.
Mais que signifie cet accord historique pour les Africains ?
Le savez-vous ?
La ZLECAf va changer la donne pour les entreprises et les particuliers en Afrique. Il a le potentiel de stimuler la croissance économique, de créer des emplois décents, de réduire les inégalités et la pauvreté sur le continent.
Voici cinq choses essentielles à savoir sur la ZLECAf et son fonctionnement.
- La ZLECAf est la plus grande zone de libre-échange au monde par le nombre de pays participants. En mai 2023, 54 pays africains avaient signé l’accord, dont 46 l’avaient ratifié.
- La ZLECAf vise à éliminer les droits de douane sur 90 % des marchandises échangées entre les pays africains et à libéraliser le commerce des services et des investissements. Cela devrait stimuler le commerce intra-africain, qui ne représente actuellement que 17 % du commerce total du continent.
- La ZLECAf devrait créer un marché unique de 1,3 milliard de personnes avec un PIB combiné de 3,4 billions de dollars . Cela pourrait rendre l’Afrique plus attrayante pour les investisseurs étrangers et conduire à une croissance économique accrue et à la création d’emplois.
- La ZLECAf devrait également promouvoir l’industrialisation, car les entreprises pourront accéder à un marché plus vaste pour leurs produits et tirer parti des économies d’échelle.
- La ZLECAf a le potentiel de créer des millions de nouveaux emplois en Afrique.
Qu’est-ce que cela signifie pour les Africains ?
Premièrement, La ZLECAf vise à stimuler le commerce intra-africain en éliminant les droits de douane sur 90 % des marchandises échangées entre les pays africains. Cela pourrait entraîner une augmentation des échanges et des investissements, qui à leur tour pourraient créer des emplois et stimuler la croissance économique. Actuellement, le commerce intra-africain ne représente que 17 % du commerce total du continent, contre 59 % en Asie et 69 % en Europe.
Deuxièmement, La ZLECAf pourrait conduire à la création de nouvelles industries et chaînes de valeur. À mesure que les droits de douane seront éliminés et les barrières commerciales réduites, les entreprises auront accès à un marché plus vaste pour leurs produits et pourront être incitées à investir dans de nouvelles installations de production ou à agrandir celles qui existent déjà. Cela pourrait conduire au développement de nouvelles industries et à la création de nouveaux emplois.
Cependant, le succès de La ZLECAf dépendra de la mise en œuvre de politiques et d’infrastructures de soutien. Cela comprend des mesures de facilitation des échanges, telles que la simplification des procédures douanières et la réduction des obstacles non tarifaires au commerce. Il comprend également des investissements dans les infrastructures de transport et d’énergie, qui sont essentielles pour permettre la circulation des biens et des personnes à travers le continent.
La ZLECAf a le potentiel de transformer le continent africain en stimulant le commerce, les investissements et la croissance économique. Mais son succès dépendra de l’engagement des gouvernements africains à prendre les mesures nécessaires pour mettre en œuvre l’accord.
Article apparu sur www.one.org et traduit e français par Institute for Economics and Enterprises.
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