Burundi : la commercialisation de l’avocat Hass, qu’entreprenne qui peut !
La plantation d’avocatier dans le cadre de la commercialisation est en pleine sensibilisation au Burundi. Comme du café, du thé et du coton, l’avocat du type Hass peut profiter d’un burundais rambda une fois l’accompagnement du gouvernement est fort et fiable avec beaucoup d’efficience et efficacité. Piste de réussite avec notre collègue contributeur de notre Campagne KAZOZA-KACU.
La nouvelle est en vogue. La sensibilisation sur la plantation d’avocat Hass est sur toutes les lèvres. Surtout lors des discours administratifs. Elle se taille une grande place dans les discours de vulgarisation de la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060.
A fortiori, elle fait partie du menu du plan d’action du parti au pouvoir : « L’accent a été mis sur la culture intensive de l’avocat ». De même, au niveau local, des responsables locaux se fixent des objectifs à atteindre en ce qui est du nombre d’avocat à planter.
L’avocat qui fait parler de lui et soumise à l’exportation est du type Hass. Pour un exploitant d’avocat expérimenté Ferdinand Habimana, indique que, d’après ses renseignements, le Burundi enregistre seulement que 20% de production d’avocat de variété Hass.
Pour lui, moins de 50 pays, au niveau mondial, entreprennent dans la culture de l’avocat. Selon la FAO, sur la scène internationale, le Mexique est classé premier avec une production d’environ 2.000.000 tonnes d’avocats par an, tandis que dans la région Est Africaine, le Kenya produit 132.000 tonnes, la Tanzanie 60.000 tonnes, le Rwanda 66.000 tonnes et l’Uganda 110.000 tonnes.
En matière de marchés internationaux, les principaux pays d’écoulement sont la Chine, l’Inde, l’Union Européenne et l’Amérique, qui ont utilisé en 2023, plus de 9 milliards de dollars pour l’achat d’avocats.
Le réveil du Burundi
Les leaders burundais éveillés, ils ont pris l’engagement de produire et d’exporter au moins plus de 1.000.000 tonnes d’avocats d’ici cinq ans.
De ce réveil, des actions concrètes sont entamés par le gouvernement du Burundi : En date du 22 Mai 2024, sous référence 750/0011/2024, le ministère du commerce, du transport et de l’industrie a sorti un communiqué où il invite les commerçants de se faire enregistrer et recevoir un code d’exportateur pour pouvoir entreprendre ce commerce.
En tant que gestionnaire du commerce du pays, il est plus que nécessaire que le ministère dispose d’un répertoire de coordonnés des exportateurs d’avocat. Toutefois, au-delà de cette activité, d’autres étapes devraient être franchis pour l’atteinte de l’objectif :
Pour moi,
- Faciliter l’obtention de ce code d’exportateur ; Moins de bureaucratie permettrait d’obtention de documents nécessaires et à bon marché.
- Donner accès au petits et moyens exportateurs à entrer dans le jeu selon chacun ses moyens pour offrir une égalité de chance.
- Eviter l’ingérence dans la fixation de prix d’avocat pour laisser le contact direct des clients et acheteurs.
- Accompagner les producteurs pour s’assurer que les méthodes de production répondent aux normes requises pour la commercialisation internationale du produit.
Tous ces points permettront la compétition dans la production de l’avocat ainsi que la recherche de marché international. Si le climat de Production-Exportation est assaini, les burundais se taillerait un nom dans le marché international d’avocat et en conséquence des devises rentreraient dans le pays pour assurer le bien-être de la population.
A propos de nous :
Institute for Economics and Enterprises est une Think Tank basé au Burundi qui une mission de produire une société basée sur les principes du libre marché, de l’Etat de droit et de la propriété privée
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