Agriculture familiale, pourra-t-elle changer la donne en Afrique?
L’agriculture demeure un élément central de l’économie africaine. Elle représente la plus grande source de revenus et de moyens d’existence pour 70 à 80 % de la population et contribue à l’échelle de 40% dans l’assiette fiscale. Cependant l’agriculture familiale pourrait booster les revenus agricoles.
Commençons par la définition. Selon l’organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture(FAO), l’agriculture familiale se définit comme un système agraire reposant sur des exploitations de petites dimensions travaillées chacune par une famille consommant une partie de sa production. Donc c’est un ensemble de pratiques agricoles qu’on pratique sur une superficie ne dépassant pas généralement un hectare.
Le défi
Dans la plupart des pays africains et en Afrique en général, une grande masse de la population pratique ce type d’agriculture mais la manière dont on le fait n’accompagne pas des pratiques et techniques bien développées pour pouvoir générer un rendement remarquable a une grande échelle.
L’agriculture familiale est plus productif lorsqu’elle est bien pratiquée. Les cultures de rente apportent plus de devises aux pays, améliorant leurs taux d’exportations, ce qui leur permet à leur tour de compéter sur le marché international, ce qui pourrait contribuer dans le boosting de son économie en général.
Donc le développement de l’Afrique va dépendre énormément sur le développement de cette grande masse de la population en premier lieu, celle constituée majoritairement par des agriculteurs pratiquant l’agriculture familiale. D’où l’indispensabilité de l’agriculture familiale au développement de l’Afrique.
Les atouts et les enjeux.
L’agriculture familiale met les gens au travail et ces derniers ont de quoi manger et réduit alors les problèmes de la faim en Afrique qui compte aujourd’hui plus des affames. Aussi la pauvreté dans les ménages diminue car c’est à la fois une agriculture d’autoconsommation et de commercialisation si elle est bien faite. Ce qui va faciliter la couverture des autres besoins familiaux comme le paiement du minerval des enfants, l’assurance médicale, l’assurance habillement et les autres petits besoins de la famille.
Vu que le secteur agricole est un secteur primaire, son développement va entrainer le développement des autres secteurs secondaires et tertiaires car la grande production, va conduire directement à la transformation des produits soit pour une meilleure consommation soit pour une meilleure conservation. Donc les industries agricoles vont naitre directement et créer plusieurs emplois à la population, ce qui va réduire le taux de chômage.
Des pistes de solutions
Pour la change la donne, il est plus primordial que le décideurs politique en Afrique adopte des nous stratégies dans le secteur agricole. Premièrement la libéralisation du secteur agricole et tous qu’on y fait doute être une priorité pour les états africains. Plusieurs états africains et même
décideurs font souvent une erreur commune en pensant qu’ils peuvent centraliser les décisions de plusieurs agriculteurs et en en cherchant à subventionner ce secteur. Mais le résultat est toujours non satisfaisant. Aussi il est nécessaire de mettre à la disposition permanente aux agriculteurs des outils agricoles comme les intrants agricoles joue un rôle considérable et renforcer des connaissances aux agriculteurs à propos des bonnes pratiques et techniques culturales est nécessaire, ainsi que faire la vulgarisation de la technique de l’intensification agricole au sein des agriculteurs leur donnerait des résultats très fructueux
Donc développer un secteur agricole en Afrique qui embauche plus de personnes, permet à réaliser progressivement les ODD et à la fin du compte les autres secteurs se développent eux-mêmes et donc le développement du continent tout entier.
L’Afrique devrait alors en tirer une grande leçon car lui plus de 80% de sa population vivent et dépendent exclusivement de l’agriculture. D’où son intérêt à développer l’agriculture familiale en vue d’assurer sa croissance économique.
Par Guy Marie Eloi IGIRUBUNTU
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