Alors que la population burundaise vague entre une pauvreté de 62,8 % et le taux de chômage de 2.8%, voir ici, il est fort intéressant de faire un regard interrogatoire sur comment les prix de certains denrées alimentaire ont évolué dans les trois derniers temps. Le contant est que nous assistons peut-être une inflation galopante. Quelles sont les causes de cette situation ? Pourrai –t – il remédier cela par une intervention étatique excessive ? Quelle est le rôle de l’état dans cette affaire ? Quel est la place du libre marché comme solution à cela ? Piste de réflexion avec Lambert Nduwayezu, fondateur de l’Institute for Economics amd Enterprises.

Tendance inflationniste actuelle

Selon la Banque de la République du Burundi (BRB), 5,7 % est le pourcentage en hausse enregistré entre le mois de mai et le mois d’août 2024, constat des tendances de l’inflation présentées par cette institution. L’inflation marque une hausse des prix dans divers secteurs de l’économie. C’est le cas des vivres en particulier ont vu des augmentations diverses, avec par exemple le riz qui a enregistré une hausse de 6,5 %.

Au vu des différentes interventions sur les différents canaux sociaux, nous trouvons aussi actuellement des lamentations de hausse des prix des différentes denrées alimentaires. Par exemple, le cas des viandes qui coutent actuellement près 30 milles le kg. Le cout à peu près tripes par rapport dont il y a deux ans.

Décision d’hier, coût élevé pour aujourd’hui et demain ?

Cette situation ne passe pas inaperçu par les différents décideurs au Burundi.  Selon  Gabriel RUFYIRI, président de l’OLUCOME, ce sont « la cupidité, les gens qui veulent manger les efforts des autres ou manger pendant que d’autres sont assis dessus » sont à l’origine de la forte hausse des prix au Burundi. Oui cela peut être une partie de la raison. L’autre partie qui n’est pas vu, c’est le rôle des décideurs et/ou de décisions faites de le passé.

Lors des différentes séances des chambres hausse et basse, certains se demande si la cherté de la viande ne provienne pas dans la décision de contraindre les éleveurs de faire rester leurs animaux domestiques dans leurs fermes. Un avis refuser par le ministre ayant l’élevage dans ces attributions.

Nous savons que beaucoup ne sont pas d’accord avec le fait que la décision d’aujourd’hui affectera la génération future. Mais aussi, nous pouvons nous demander si ce que nous vivons aujourd’hui n’est pas le résultat des décisions prises dans le passé comme nos élues de la chambre basse l’ont demandé aux différents ministres comme celui ayant élevage et agriculture dans ces attributions.  Moi, comme un économiste libertarien, je ne peux pas m’empêcher de répondre oui à cette question. L’augmentation du budget national durant les deux dernières années ne fait qu’élargir l’assiette fiscale au Burundi. L’interdiction de faire pâturage a fait chuter le nombre des bovins et le taux de reproduction même s’il n’y a pas des chiffres concrets (à chercher) et même a rendu les éleveurs être plus spéculatifs qu’avant. Le manque du carburant a rendu les commerçant de certaines denrées alimentaires plus spéculatifs, de pour ne cite que cela.

L’intervention de l’état ou la maximisation de la production ?

Selon plusieurs commentaires, beaucoup pensent que l’intervention étatique est nécessaire pour apaiser la situation inflationniste au Burundi. Et cette solution est-elle efficace ? C’est vrai et compréhensible d’avoir le besoin d’être protéger pour tout être humain. Cependant le juriste Frédéric Bastait nous a prévenu : « Tout le monde veut vivre aux dépens de l’État. Ils oublient que l’État vit aux dépens de tout le monde », liseznotre article ici.  Sachez que « les citoyens qui comptent trop sur leur gouvernement pour tout faire ne deviennent pas seulement dépendants de leur gouvernement, ils finissent par devoir faire tout ce que le gouvernement exige. Entre-temps, leur initiative et leur estime de soi sont détruites », conclut Charles G. Koch

 Et si nous changeons donc le moyen ? Pour lutter contre cette inflation galopante, il est nécessaire de revoir à la hausse la production nationale. Et pour cela, nous avons une seule façon de le faire comme Henri Hazlitt l’a soulignée : « la façon de maximiser la production est de maximiser les incitations à la production. Et le moyen d’y parvenir, comme le monde moderne l’a découvert, passe par le système connu sous le nom de capitalisme – le système de la propriété privée, des marchés libres et de la libre entreprise »

Oui, l’inflation se présente comme l’un d’un danger pour le consommateur burundais, mais en réalité, comme Milton Friedman l’a dit, « le grand danger pour le consommateur est le monopole, qu’il soit privé ou gouvernemental. Sa protection la plus efficace est la libre concurrence à l’intérieur et le libre-échange dans le monde entier. Le consommateur est protégé contre l’exploitation par un vendeur par l’existence d’un autre vendeur à qui il peut acheter et qui est désireux de lui vendre. »

Comme nous le voyons, le libre marché est le moyen qui peut aider dans la lutter contre l’inflation au Burundi, l’interventionnisme et / ou le protectionnisme ne fera qu’aggraver la situation. Cela pour deux raison. L’une est qu’il nourrit la corruption et le copinage entrain les producteurs et les décideurs. Ce qui élimine toute sorte de concurrence loyale. L’autre est l’augmentation de la taille du gouvernement en nombre et en besoin et donc en moyen financier. Ce qui revient à augmenter le budget de l’état et du coup l’assiette fiscale. Dans tous les cas, celui qu’en paye les conséquences c’est toujours le consommateur burundais. Prônons donc pour le libre marché pour une prospérité équitable au Burundi.

A propos de nous :

Institute for Economics and Enterprises est un Think Tank basé au Burundi qui une mission de produire une société basée sur les principes du libre marché, de l’Etat de droit et de la propriété privée

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