Le droit de propriété privée source de développement et de prospérité
Le respect de la propriété privée est le socle de la prospérité. Pourtant, le droit de propriété privée recule devant les notions floues d’intérêt général ou de bien public. Le respect de la propriété privée est de plus en plus souvent bafoué. Les dispositions légales autorisant les nationalisations, expropriations, confiscations et autre se remarque toujours et cela dans l’indifférence absolue. Point avec notre fondateur Lambert Nduwayezu
La propriété privée, un « droit inviolable » ?
Alors que la déclaration des droits de l’homme le stipule dans son article 17, toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété et nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété. De ce fait la propriété privée est un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
De cette manière, la constitution de notre pays reconnait également que « toute personne que toute personne a droit à la propriété. » Néanmoins, dans son article 36 il continue de soutenir que pour cause d’« utilité publique » et « moyennant une indemnité « juste » et « préalable », le gouvernement peut priver ce droit à qui conque.
De ce fait, l’intérêt général et l’intérêt public sont brandis comme justifiant l’atteinte à la propriété et le vol légal. Mais comme nous l’avons déjà vue, l’intérêt général et l’utilité publique deviennent ruineux et bloquent la prospérité d’un pays. Il fait augmenter les dépenses publiques et par conséquent les impôts et taxes. Les dépenses publiques ne cessent d’augmenter dans notre pays. Pourtant, une étude de l’OCDE établissait qu’au-delà de 46% de l’économie les dépenses publiques nuisaient à la croissance. L’intérêt général commanderait donc de les réduire, mais ce n’est pas l’intérêt du népotisme, dont beaucoup de membres échappent à l’impôt.
Non au capitalisme de copinage ?
Dans de nombreux pays sous-développés on appelle capitalistes, les propriétaires de grosses entreprises qui vivent en symbiose avec l’État, qui vivent de subventions, de privilèges, de protections douanières et qui, en retour, soutiennent les hommes politiques en place.
Mais ils ne méritent pas le beau nom de « capitalistes », ni même celui d’entrepreneurs. Ils ne sont que des nomenklaturistes, des parasites sociaux, qui non seulement vivent aux dépens des autres, mais encore les empêchent de se développer.
Pour Pascal Salin, « les vrais capitalistes, ce sont tous ces hommes et ces femmes – qu’ils soient pauvres ou aisés, petits entrepreneurs, agriculteurs ou artisans – qui développent des trésors d’imagination pour survivre, imaginer, créer, en dépit des obstacles fiscaux, législatifs et réglementaires que leur opposent les détenteurs du pouvoir ». Personne ne devrait avoir honte de défendre sa propriété privée face aux multiples attaques qu’elle subit actuellement.
La propriété privée et la prospérité
L’économiste Hernando de Soto a conseillé plusieurs dizaines de dirigeants à travers le monde sur les réformes à mettre en œuvre pour sortir du sous-développement.
« La plupart des pauvres possèdent déjà suffisamment de biens pour réussir le capitalisme. En réalité, la valeur de leurs biens est immense : elle s’élève à 40 fois le montant total de l’aide étrangère reçue dans le monde entier depuis 1945. […] Mais ces ressources ne se présentent pas comme il faudrait. […] Faute de documents désignant nettement leur propriétaire, ces possessions ne peuvent être directement transformées en capital, elles ne peuvent être vendues en-dehors de petits cercles locaux où les gens se connaissent ou se font mutuellement confiance, elles ne peuvent servir à garantir des emprunts, elles ne peuvent servir d’apport en nature lors d’un investissement. » Soutient Hernando de Soto.
Donc, avec sa thèse centrale stipulant que seul un droit de propriété fort permet le développement, il a conclu que « si le droit de propriété est faible, les gens ne mettent pas leurs ressources en commun et n’investissent pas ».
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