Le Burundi, riche de ses terres fertiles et de la détermination de sa jeunesse, se trouve à un tournant décisif. Face à un taux de chômage des jeunes élevé ; l’agriculture, pilier de l’économie burundaise, s’impose comme une voie prometteuse pour stimuler l’emploi et favoriser le développement. En misant sur l’entrepreneuriat agricole et en libérant les forces du marché, le Burundi peut non seulement assurer sa sécurité alimentaire mais aussi propulser son économie vers de nouveaux horizons. Projecture avec Amos NGABIRANO, contributeur dans notre campagne KAZOZA-KACU.

La jeunesse, un atout pour l’agriculture

La jeunesse burundaise, dynamique et créative, représente un potentiel immense pour le secteur agricole. Munie des bonnes connaissances et des outils adaptés, elle peut apporter un souffle nouveau à un secteur traditionnellement perçu comme peu attractif. En favorisant l’entrepreneuriat agricole, nous offrons à ces jeunes la possibilité de réaliser leurs ambitions, de créer des emplois et de contribuer à la prospérité de leur pays.

Le libre marché, moteur de l’innovation

Le libre marché, en stimulant la concurrence et l’innovation, est le moteur idéal pour développer une agriculture moderne et performante. Des pays comme l’Israël, les Pays-Bas et le Kenya ont démontré que l’agriculture pouvait être un secteur très dynamique et générateur de richesses. En supprimant les barrières à l’entrée, en facilitant l’accès aux crédits et aux terres, et en encourageant les partenariats public-privé, le Burundi créera un environnement propice à l’émergence de nouvelles entreprises agricoles. Ces entreprises, portées par des jeunes entrepreneurs, seront en mesure de développer des produits de qualité, de répondre aux besoins des consommateurs et de conquérir de nouveaux marchés.

La vision 2040-2060 : un cadre pour l’action

La vision 2040-2060 du Burundi offre un cadre stratégique pour le développement du pays. En plaçant l’agriculture au cœur de cette vision, le gouvernement reconnaît l’importance de ce secteur pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté. Il est désormais temps de traduire cette ambition en actions concrètes en mettant en œuvre des politiques publiques favorables à l’entrepreneuriat agricole.

Les défis à relever

Si les opportunités sont nombreuses, le chemin est encore long. Plusieurs défis doivent être relevés :

 Accès au financement : Même si beaucoup d’effort ont été conjugue, par exemple la mise en place des structures de financement pour les jeunes tel que la Banque d’Investissement pour les Jeunes (BIJE), PAEJ, et autres, les jeunes entrepreneurs agricoles ont souvent du mal à accéder au crédit suites aux conditions exigées. Il est donc nécessaire de développer des mécanismes de financement adaptés à leurs besoins spécifiques, comme des microcrédits ou des garanties de prêts. Souvent individualisé ces crédits car nous l’avons déjà dit c’est l’individu qui entreprend.

 Accès aux marchés : Les jeunes agriculteurs doivent pouvoir écouler leurs produits à des prix rémunérateurs. Il est donc essentiel de développer les infrastructures de marché, de renforcer les organisations de producteurs et de favoriser la transformation locale.

 Adaptation au changement climatique : L’agriculture burundaise est fortement vulnérable aux effets du changement climatique. Il est donc urgent de mettre en place des stratégies d’adaptation, telles que l’agriculture de conservation, la diversification des cultures et la gestion de l’eau.

Conclusion

L’entrepreneuriat agricole est une solution prometteuse pour lutter contre le chômage des jeunes au Burundi et pour accélérer le développement du pays. En s’inspirant des expériences réussies d’autres pays et en mettant en œuvre des politiques publiques adaptées, le Burundi peut transformer son agriculture en un moteur de croissance et de création d’emplois.

A propos de nous :

Institute for Economics and Enterprises est une Think Tank basé au Burundi qui une mission de produire une société basée sur les principes du libre marché, de l’Etat de droit et de la propriété privée.

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