LE VOTE : VU PAR LES LIBERTARIENS
Donnez votre voix, une décision qui devrait être guidée par un intérêt personnel et non les sentiments que nous avons pour les autres. Cette décision conduit à choisir un gouvernement qui risque de diriger peut-être la moitié de l’économie nationale plus ou moins les sept prochaines années. Et donner un monopole de plus ou moins sept ans sur la production totale de ce qu’a besoin un pays et ces citoyens à certains individus rationnels, qui sont à la poursuite de leur intérêt personnel à travers l’Etat et qui font la promotion de leurs intérêts à travers l’action collective, doit être fait avec beaucoup de précaution.
A travers son livre « Introduction aux Choix Publics », EAMON BUTTER constate que :
« Voter demande un peu de temps et d’effort de la part de l’électeur. Ce n’est pas seulement un peu de temps et d’efforts pour se rendre au bureau de vote et remplir son bulletin. Cela prend aussi beaucoup plus de temps et d’efforts pour s’informer sur les candidats et leur politique afin de faire un choix.»
Cela explique pourquoi dans les discours politiques, nous entendons souvent nous présenter des projets à réaliser une fois élu dirigeants. Mais la question que nous ignorons souvent est de savoir d’où proviendra les fonds pour la réalisation de ces projets qui semblent être générale et non spécifiques. C’est même un critique important que l’auteur de l’Introduction aux choix publics souligne :
« Lors des élections, nous ne choisissons pas des projets particuliers, mais nous votons un tout un panier de supermarché rempli des politiques pouvant englober des problèmes aussi divers. (Politiques de la santé, de l’éducation, de l’aide sociale, des dépenses publiques, des impôts…) ».
Du Marketing électoral …
Les discours politiques, principalement pendant les campagnes électorales, sont plein des promesses et autres espoirs pour un lendemain meilleur, mais nous ignorons souvent que ce que nous choisissons nous les déléguons le pouvoir de monopoliser la force publique pour leurs intérêts personnels.
Le système de vote est régi par les réglementations presque semblables que ces qui régissent le marché. La recherche de voix, donc la campagne électorale, est ce moment d’attirer l’attention de « l’électorat médian » ou « électeur du centre » enfin de gagner les élections. Ce moment est donc caractérisé par plusieurs stratégies visant à ressembles plus de voix comme le marketing.
Si nous, contribuables et consommateurs, savons que c’est à nous de payer les lourdes décisions que nous faisions, nous ferions de mieux à être responsable de ce que nous faisons étant dans les isoloirs.
…. Au coalition des parti politiques.
Former des coalitions est aussi un phénomène plus courant pendant la recherche des voix. Comme nous le trouvons dans le livre déjà cité. Que les électeurs ne se trompent pas, car cette pratique est aussi guidée par des avantages souvent connu sous le slogan de « vous votez pour mon projet et je voterai pour le vôtre ». Cela est aussi nécessaire pour les minorités pour augmenter leurs influences pendant le vote comme le souligne l’introduction aux choix publics :
« Une manière par laquelle les minorités peuvent augmenter leur influence sur les élections, et par ce biais augmenter leur domination sur les systèmes représentatifs, est de former des coalitions avec d’autres. »
Toutes ces stratégies montrent la comment un petit groupe, motivé et résolue à défendre leurs intérêts peuvent collaborer jusqu’accepter d’échange les faveurs pour gagner les élections. Sur le marché de voix, la négociation n’est pas centrée sur le prix et la qualité d’un bien ou un service ; mais plutôt sur comment échanger les faveurs après avoir gagner les élections. Comme l’auteur de l’introduction au choix publics le souligne toujours, cette négociation doit être basée sur l’échange « explicite » ou « implicite ». L’échange de faveurs est élevé à de nombreux niveaux, tout particulièrement lors de la formation de partis politiques et de leurs programmes électoraux.
« Les partis politiques sont par leur nature même des assemblées d’intérêts différents qui s’accordent à se soutenir l’un et l’autre pour construire un groupe de militants doté d’une taille et d’une force crédibles. »
Et le non-respect des conventions est à la base d’effondrement de ces parties et de conclure l’auteur de l’Introduction aux choix publics:
« Le fait que les partis politiques souffrent souvent de désaccords et de séparations internes est une preuve de ce partenariat basé sur l’échange. »
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