Les aventures de Jonathan Gullible : Trois grandes leçons apprises du livre
Les aventures de Jonathan Gullible, L’Odyssée d’un jeune homme en quête de la liberté, est un livre qui relate l’histoire des peuples d’une société imaginaire, île de Corrumpo. Elle relate comment les autorités de cette île interviennent dans les domaines de la vie économique, sociale et politique de l’ile et comment cette intervention affecte la population économiquement et socialement.
Voici les trois leçons apprises lors du vayage dans cet ouvrage :
1. L’interventionnisme étatique conduit souvent à une augmentation de taille du gouvernement.
Comme nous le trouvons dans le chapitre 12 du livre : « Pagaille au Logis », après avoir mettre en place une loi empêchant les propriétaires d’augmenter les prix, le « conseil » a mis en place des fonctionnaires pour faire respecter cette loi. Comme ce personnel devrait être payer, le budget devrait augmenter. Si le budget augmente on élargisse l’assiette fiscale et par conséquent l’impôt. Bien que l’histoire relève d’une société imaginaire, ce phénomène d’augmentation de la taille du gouvernement, soit en créent des nouveaux postes, soit en créant des « institutions parallèles est souvent fréquents dans la réalité historique des pays africains.
Le résultat de cela est le suivant :
« Les coûts augmentèrent mais pas les loyers [les produits, sans augmenté la qualité du service fournie]. Même les propriétaires les plus gentils durent faire moins de réparations. Quand les bâtiments devinrent inconfortables ou dangereux, les locataires se fâchèrent et se plaignirent aux inspecteurs. Les inspecteurs imposèrent des amendes aux propriétaires. Bien sûr, certains propriétaires donnèrent des pots-de-vin aux inspecteurs pour qu’ils ferment les yeux. En fin de compte, le propriétaire du Bâtiment A (de bonne qualité), ne pouvait plus se permettre ni les réparations ni les pots-de-vin, alors il ferma tout simplement et s’en alla. »
2.L’Interventionnisme étatique limite la liberté de choisir, donc nous force à agir sans tenir compte de notre volonté et nos besoins.
Comme, parmi les principes du libertarianisme, il y a également la liberté du choix, le livre nous relate comment cette faculté est bloqué dans l’île de Corrumpo. Avant l’instauration d’une bibliothèque de Gouvernement par exemple, il y avait une grande variété d’abonnement annuel, et chacun était libre de choisir le types d’abonnement à faire et du contenu du livre à recevoir :
« Les scriptbibs se faisaient même concurrence pour obtenir des adhérents, en s’efforçant d’avoir les meilleurs livres, le personnel le plus qualifié et les horaires et emplacements les plus commodes. Certaines faisaient même le ramassage des livres à domicile. Les gens payaient pour leurs choix parce que l’abonnement à une bibliothèque était important pour eux. ».
Mais les dirigeants de cette île ont décidé de créer une BIGOV (Bibliothèque du Gouvernement) via l’instauration obligatoire des impôts à tout le monde, et dont l’accès est « gratuit ».
Donc bien que nous nous réjouissions souvent de la gratuite de service publics, Cette jouissance semble être coutés beaucoup plus que nous ne le pensons. Nous sacrifions souvent notre liberté en laissant les autres agir pour notre compte.
3.La taxation est un vol ou une punition :
Sur l’impôt, la première question à se demander est de savoir pourquoi il est obligatoire ? Pour l’auteur du livre, tout ce qui demande la force est contre naturel :
« Naturellement, l’utilisation de la force pour ôter la vie, c’est un meurtre, pour supprimer la liberté, c’est de l’esclavage, et pour prendre la propriété c’est du vol. Cela revient au même si ces actions sont commises par une personne agissant seule, par beaucoup agissant contre quelques-uns, ou même par des fonctionnaires avec de beaux couvre-chefs ou de beaux titres »
Donc, comme, il y a des lois qui exigent de payer l’impôt même pour les produits qu’on n’aime pas et ceci par force, obligatoirement, l’aspect de cet impôt est un « vol » du droit de propriété. Pas seulement que l’impôt peut avoir un aspect du vol de droit de propriété, mais également il peut avoir l’aspect punitive :
« Les impôts punissent les pécheurs. L’impôt sur le tabac punit les fumeurs, l’impôt sur l’alcool punit les buveurs, l’impôt sur l’intérêt punit ceux qui font des économies et l’impôt sur le revenu punit ceux qui travaillent »
Dans une société sans état de droit, la politique est le moyen de s’enrichir sans tenir compte de toute vertu morale. La politique est l’art où tout acte ignoble est permis ; tuer, mentir, voler… Mais cette société encourage la corruption, et maintient une grande partie de la population dans la pauvreté. Nous devrons avoir une confiance dans une société libre. Car :
« Avoir confiance dans une société libre, c’est se concentrer sur le processus de découverte de valeurs dans l’économie de marché plutôt que de se fixer sur quelque vision ou but imposé ».
Nous avons besoin d’un gouvernement qui respecte les règles d’une société libre : le marché libre, état de droit, la propriété privée et qui est impartial et persuasif car : « Utiliser la force du gouvernement pour imposer une vision aux autres est une paresse intellectuelle et il en résulte inévitablement des conséquences non voulues et perverses ».
Comme Jonathan le souligne, la réalisation d’une société libre demande le courage de penser, de parler et d’agir – surtout quand il est plus facile de ne rien faire.
Je pourrais dire beaucoup de choses sur ce que j’ai appris avec le livre. Car c’est un livre qui touche tous les aspects de la vision libertarienne : la non-agression, le libre-échange, le droit de propriété, Etat de droit, la libre circulation des personnes, libre marché, l’importance de l’entrepreneuriat et ce qui le tue etc..
Il montre que l’interventionnisme étatique rend riche une minorité des décideurs politique et ses copains et que parfois les armes utilisées pour rester au pouvoir et pour manipuler les gens sont les impôts, la distribution des faveurs via l’attribution des différents permis pour l’exercice d’une activité économique quelconque et l’instauration des services « gratuits », sous l’impulsion de vouloir pour rendre la vie des habitants d’une même société plus « conforme ».
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