Les trois niveaux de leadership libertaire de Leonard Read
Le leadership se définit comme la capacité, pour le responsable de l’équipe, d’influencer des personnes de façon à ce qu’elles puissent exécuter des tâches sans contraintes, avec toute la motivation voulue pour atteindre des objectifs communs. Mais dans un contexte libertaire, Leonard Read à donner trois niveaux de leadership. Avez-vous ce qu’il faut pour atteindre le plus haut niveau ? Dan Sanchez nous aide à identifier les trois niveaux de leadership libertaire de Leonard Read
Compréhension de la philosophe libertaire : Pour atteindre le premier niveau, il faut comprendre suffisamment la philosophie de la liberté pour s’abstenir personnellement de préconiser ou de participer à des violations de la liberté. Un leader libertaire de premier niveau prêche par l’exemple. Comme Read l’a écrit : « Ne sous-estimez pas les énormes influences mises en mouvement par une personne qui refuse de sanctionner ou de promouvoir toute mauvaise action. Les qualités exemplaires prononcées ont des pouvoirs rayonnants incroyables. L’individu qui n’offense pas les idéaux libertaires – même s’il est totalement silencieux – attire des émules, fixe des normes élevées à suivre par les autres. »
Influencer les autres : Pour atteindre le deuxième niveau de leadership libertaire, il faut être capable d’articuler suffisamment bien la philosophie de la liberté pour influencer « ceux qui entrent dans sa propre orbite personnelle ». Cela peut inclure sa famille, ses amis et ses collègues. Cela peut également inclure des personnes que vous rencontrez (dans l’avion, lors d’un dîner, etc.). À l’ère numérique, cela peut inclure des personnes avec lesquelles vous êtes connecté sur les réseaux sociaux.
Devenir un phare : Pour atteindre le troisième niveau de leadership libertaire, il faut être un tel phare de compréhension claire et d’exposition de la philosophie de la liberté que d’autres recherchent votre tutelle. Ils suivent vos travaux publiés et recherchent des occasions d’apprendre de vous par la conversation.
Et pourquoi prendre le parcours ?
Il est imprudent, et peut-être impossible, de “sauter” l’un de ces niveaux. Si votre compréhension de la liberté est si imparfaite que vous approuvez les violations de la liberté, alors vous ne serez pas en mesure d’expliquer avec précision la philosophie de la liberté aux autres. Et si vous manquez de conviction et ne pratiquez donc pas ce que vous prêchez, votre hypocrisie rebutera les étudiants potentiels et vos actions parleront plus fort que vos paroles. Et comme Read l’a souligné, même si les deuxièmes et troisièmes niveaux de leadership libertaire impliquent d’articuler la liberté aux autres, l’accent doit être mis sur l’amélioration de soi. Aux deuxième et troisième niveaux, le leader libertaire articule sa compréhension des autres comme un exercice pour affiner et tester cette compréhension et afin de partager ce qu’il a appris au cas où son auditoire le trouverait précieux.
Le véritable enseignement consiste à apprendre à haute voix et le véritable leadership consiste à donner l’exemple. L’éducation/le leadership n’est pas l’amélioration directe des autres. C’est l’amélioration de soi qui inspire et équipe les autres à imiter en poursuivant eux-mêmes l’amélioration de soi. Le vrai leadership est un modèle, pas une ingérence . Une fois que le plaidoyer libertaire consiste à “infliger votre sagesse” (comme le dit Read) aux autres afin de paraître intelligent ou d’humilier les opposants idéologiques, alors, alors que vous avez peut-être avancé dans votre carrière de démagogue libertaire, vous vous êtes disqualifié en tant que leader libertaire. La vanité intellectuelle est incompatible avec le leadership intellectuel.
Un véritable leadership est une excroissance, non de l’arrogance, mais de l’humilité. Les « doux » (c’est-à-dire les humbles) hériteront de la terre, parce que c’est une humble dévotion à l’amélioration de soi qui entraîne une véritable amélioration chez les autres et rend le monde meilleur.
Cet article a été publiée initialement en Anglais par FEE et traduit en français par Institute for Economics and Enterprises.
A propos de l’auteur : Dan Sanchez est le directeur du contenu à la Foundation for Economic Education (FEE) et rédacteur en chef de FEE.org.
Partager ce contenu:
Leave a Reply